Tout le monde l’a fait au moins une fois : On ressent des symptômes et pour savoir ce qu’il nous arrive, on décrit ceux-ci dans Google et quelques minutes plus tard, on « sait » ce qu’on a… Alors on va quand même chez le médecin mais pas pour lui dire « Docteur, je me sens mal, qu’est-ce que j’ai ? » mais plutôt « Docteur, je couve une embolie pulmonaire, hospitalisez-moi sinon je vais mourir !
Il faut dire que le Net pullule de sites, blogs et forums spécialisés dans les problèmes de santé. Il y en a des sérieux bien sûr comme Doctissimo (8 millions de visites en 2008), docteurclic.com (diagnostics en ligne et automédication) ou orpha.net (spécialiste des maladies rares). Vidal vient même de lancer eurekasanté.fr qui donne aux patients les informations -posologies, effets secondaires,… – traditionnellement réservées aux médecins.
Mais les millions d’informations disponibles sur la Toile ont chacune une valeur qu’il faut savoir évaluer et contextualiser. L’esprit critique reste donc, comme dans tous les domaines, une arme essentielle. La Haute Autorité de Santé (HAS) confirme d’ailleurs cet état de fait en conseillant à l’internaute de se poser 3 questions : « Qui a écrit le contenu du site ? Quelles sont ses compétences ? Quelles sont ses motivations ? » Ces interrogations permettront certainement à l’internaute-patient de ne pas arriver paniqué devant un médecin ensuite bien obligé » (…) de passer du temps à réexpliquer, à rassurer, (…) ».
Bien plus d’infos dans l’article fort intéressant de la-croix.com (5 minutes de lecture)