La semaine dernière, M. Malaison, spécialiste québécois des médias interactifs, est intervenu lors d’une conférence sur le rôle des nouvelles technologies en entreprise. Il y a fait un constat selon lui assez alarmant : alors qu’internet est bien implanté au sein des entreprises, celles-ci n’en exploitent qu’une partie (paiement ou envoi de factures,…) alors que le Web et ses nouvelles fonctions pourraient notamment venir anticiper un problème majeur au Québec : dans ce pays, selon plusieurs études, 60% des salariés seront remplacés par une nouvelle génération d’ici 2014. Avec ces départs, d’énormes quantités de connaissance et d’expérience vont disparaître des entreprises qui n’ont pas formalisé et archivé les expertises, idées, commentaires et opinions de leurs employés pourtant riches de savoir et de savoir-faire acquis au fil des années.
Le Web propose pourtant aujourd’hui des outils tels que les wikis ou les blogs qui permettraient à toutes les entreprises de garder en mémoire et publier le savoir de leurs employés. Les générations suivantes pouvant alors y accéder pour le consulter et le compléter.
Pour illustrer son propos, M. Malaison cite 2 exemples contraires : Alors que la Société des Alcools du Québec a mis en place des outils qui permettent à tous ses employés de partager leurs connaissances avec leurs collègues présents et futurs (les commentaires de ses experts en vin sont agrégés dans une base de données consultable par les vendeurs), la NASA, bien qu’elle le démente, semble elle, avoir perdu les plans de son lanceur Saturn V, faute de les avoir correctement archivés.
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